Actions en faveur de la jeunesse
Monsieur le Président, chers collègues,
Nous nous sommes déjà exprimés favorablement malgré quelques réserves sur ces rapports lors de la session du 22 septembre 2023. Il n’y aura donc pas de changement concernant nos votes sur ces rapports.
Néanmoins, nous souhaitons vous faire part de quelques-unes de nos attentes concernant les actions à destination des collégiens et plus largement de la jeunesse morbihannaise.
Tout d’abord, à propos du groupe de travail jeunesse qui, s’il s’est réuni à deux reprises avec des échanges pour le moins intéressants, semble à présent être mis en pause, ce que nous regrettons.
Qu’en est-il du futur conseil départemental collégien dont nous avions ébauché les grandes lignes ? Qu’en est-il des réflexions relatives aux dispositifs d’aide aux voyages scolaires que nous souhaiterions voir évoluer en allant au-delà des simples échanges scolaires de plus en plus difficiles à mettre en œuvre ? Et plus généralement, qu’en est-il de la réflexion sur le soutien des initiatives en faveur de la jeunesse ?
Dans tous les cas, vous pouvez compter sur nous pour être force de propositions dans ce groupe de travail lorsqu’il se réunira à nouveau. Nous ne manquons pas d’idées pour favoriser la réussite, l’ouverture d’esprit et le sens de l’initiative de la jeunesse morbihannaise.
Nous tenons, en second lieu, à revenir sur l’intervention de nos collègues concernant l’octroi de l’aide Rest’o collège 56 à des familles scolarisant leurs enfants dans un établissement scolaire privé « hors contrat » lors de la commission permanente du 8 décembre dernier.
Au cours de cette commission, nous avons voté, comme à notre habitude, en faveur des aides aux enfants scolarisés dans les collèges morbihannais publics et privés sous contrat avec l’État.
En revanche, nous avons voté contre les aides aux familles scolarisant leurs enfants dans un établissement scolaire privé « hors contrat ».
Faire le choix de scolariser ses enfants dans un établissement hors contrat, peu importe la raison, est un choix que l’on sait extrêmement coûteux, avec des frais de scolarisation souvent supérieurs à 5000 € par an. Nous estimons que ce choix est celui de la famille. Rien ne l’y oblige. C’est donc à elle de l’assumer en totalité. La collectivité n’a pas à y contribuer aussi minime soit cette contribution à travers l’aide Rest’O collège 56.
Attentifs et souhaitant être garants de la laïcité et de l'esprit de la loi de 1905, nous vous renouvelons notre demande, Monsieur le Président, que les aides Rest’O collège 56, ne soient dorénavant ouvertes uniquement qu’aux élèves des collèges publics et des collèges privés sous contrat avec l’État, comme c’est la pratique dans la plupart des départements de France.
Je vous remercie pour votre attention.
Alain Caris