Revenir au site

Protection de l'enfance en Morbihan

Monsieur le Président, chers collègues,

Un mot sur ce contexte qui n’est pas que Morbihannais. Des présidents (de gauche) de Conseils départementaux ont rencontré il y a 15 jours Charlotte Caubel, Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l'Enfance. 

Cela faisait suite à une lettre ouverte de 25 présidents (dont ceux des Côtes-d’Armor et d’Ille-et-Vilaine) pour affirmer leur engagement sur le sujet et demander l’implication de l’État pour « garantir une protection des enfants effective et renforcer la prévention ». La secrétaire d’État s’est dite ouverte à des États généraux de la protection de l’enfance en 2024. Tant mieux, nous considérons que la protection de l’enfance est un sujet prioritaire.

Dans ce rapport, nous notons aussi les crédits alloués à une structure de 9 places à Lorient, pour de jeunes filles mineures non accompagnées. En effet, ce qui devrait nous préoccuper en tant qu’humanistes, c’est une prise en charge en tant que personnes en danger avant de regarder le statut de ces jeunes migrants, qui très souvent ont fui des situations de guerre, de famine, de traite, d’errance… Ce qui compte, c’est l’intérêt supérieur des enfants.

Notre ami le Pape François, aujourd’hui à Marseille, envoie régulièrement des messages forts en nous demandant de reconnaître dans le migrant un frère ou une sœur dans le besoin. Cela rejoint aussi le propos qui avait été tenu dans cet hémicycle par Frédéric de Saint-Sernin, directeur général de l’ONG Acted, qui disait aux élus que nous sommes d’accueillir les réfugiés de la même manière au-delà des couleurs et des religions.

Je vous remercie.

Catherine QUÉRIC