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Soutien aux futurs services autonomie à domicile

 

Monsieur le Président, chers collègues,

Il nous est demandé d’autoriser le Conseil départemental à répondre à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) en faveur du maintien à domicile. Compte tenu du contexte actuel dont on sait que sans volontarisme dans nos politiques, la situation ne fera que s’aggraver au cours des années à venir, nous sommes évidemment favorables à nous y inscrire. Le rapport de la concertation « Grand âge et autonomie » évalue à plus de 140.000 le nombre d’équivalents temps plein à recruter en établissement ou à domicile d’ici 2030.

2030 c’est demain ! Et nous savons tous, au regard des projections démographiques, que notre département sera fortement impacté dans cette tranche d’âge. Cela serait donc une erreur de ne pas y aller.

Cependant, le présent appel à manifestation d’intérêts s’articule autour de 6 axes :

Ø  Axe 1 : Stratégie et pilotage

Ø  Axe 2 : Appui à la transformation en « service autonomie à domicile »

Ø  Axe 3 : modernisation et de professionnalisation des services d’aide à domicile

Ø  Axe 4 : attractivité des métiers de l’autonomie

Ø  Axe 5 : soutien aux aidants de personnes en situation de handicap

Ø  Axe 6 : promotion de l’accueil familial

Aussi vous nous voyez surpris que l’axe 2 n’apparaisse pas clairement dans ce bordereau qui n’en présente que 5 !

Le décret du 13 juillet précise l’obligation de transformation d’ici 2025, des SAAD (Services d'aide et d'accompagnement à domicile), SSIAD (services de soins infirmiers à domicile) et SPASAD (Services Polyvalents d'Aide et de Soins À Domicile) en « services autonomie à domicile » (SAD). Nous souhaitons que le Département intègre aussi cet axe de travail et s’engage à accompagner au mieux les structures.

Les enjeux sont importants parce que les acteurs qui seront poussés à se regrouper vont faire face aux différences des statuts, des conventions collectives, des secteurs d’intervention, etc. Nous espérons que les financements seront à la hauteur des besoins d’aide, au risque de demander des efforts importants à des structures déjà fragilisées et qui ont besoin d’être attractives. 

Nous souhaitons également que cette convention fasse l’objet d’un suivi régulier en session plénière plutôt qu’en commission permanente, tant les enjeux sont importants.

Myrianne COCHÉ