Travaux dans les collèges
Monsieur le président, Cher-e-s collègues,
Comme je l’ai dit dans mon intervention lors du débat d’orientation budgétaire, nous approuvons le programme d’investissement dans les collèges publics qui nous a été présenté, tout comme nous sommes favorables à la mise en place d’un PPI collèges en souhaitant bien évidemment y contribuer.
Nous déplorons néanmoins votre manque d’engagement en faveur de l’implantation d’un collège public à Guidel. Vous mettez en avant le positionnement de l'éducation nationale sur ce dossier pour justifier ce peu d’empressement.
Or, selon l’article L213-1 du code de l’éducation, il est dit que : le conseil départemental arrête après avis du conseil départemental de l'éducation nationale, en tenant compte de critères d'équilibre démographique, économique et social, la localisation des établissements, leur capacité d'accueil, leur secteur de recrutement et le mode d'hébergement des élèves.
Le conseil départemental est donc le seul décideur !
Afin de pouvoir objectiver le positionnement négatif de l’éducation nationale, nous exigeons d’avoir connaissance des études démographiques et de faisabilité relatif à ce dossier.
Les élus guidélois, le collectif collège public Guidel que vous avez rencontré et de nombreux parents militent avec beaucoup d’éléments objectifs en faveur de cette implantation. Sachez que nous serons à leur côté pour que ce projet se concrétise dans les meilleurs délais.
Deux remarques ensuite :
La première, pour vous dire que nous serons vigilants à ce que, outre qu’ils répondent aux besoins d’adaptation et de modernisation des établissements, les programmes de travaux s’inscrivent aussi dans l’ambition de transition écologique et énergétique qui doit être inscrite comme une priorité.
La seconde qui est plutôt une réflexion : si nous disposons des ressources financières pour réaliser l’ensemble des travaux prévus en 2022, j’ai quelques interrogations sur la capacité des secteurs d’activité concernés par la rénovation et la recherche de performance énergétique à répondre à tous appels d’offre lancés suite au plan de relance gouvernemental qui impose des délais irréalistes de passation de marchés avec deux conséquences possibles :
- des appels d’offre infructueux,
- accepter des prix allant très au-delà des prévisions budgétaires comme nous
avons pu le constater lors de la dernière CAO avec une réponse à un marché à un prix 40% plus élevé que l’estimation envisagée.
Alain CARIS
Canton de Lanster